Le Corps et le Surpoids, sa symbolique émotionnelle
Dans cet article, nous explorons le sujet du Corps et plus particulièrement le Surpoids selon la symbolique émotionnelle et ses différents aspects énergétiques.
L’objectif est de susciter la réflexion et de partager des prises de conscience.
Le surpoids fait référence à la graisse qui nous entoure et son rôle énergétique dans notre vie : une barrière entre notre monde intérieur et notre monde extérieur.
Elle représente tout ce que nous emmagasinons.
- Associer à l’isolement en restant caché à l’intérieur de son corps empêchant la communication, les interactions, se coupant du monde extérieur et pouvant créer dans certains cas un cercle sans fin.
- Une mise en protection, créant ainsi un cercle vicieux où les pensées et les émotions s’accumulent sans être exprimées où échanger. « J’accumule à l’intérieur toutes mes pensées, toutes mes émotions que je ne peux pas ou ne veux pas échanger avec ce monde extérieur. Cela cache évidemment de nombreuses fois une souffrance interne »
La prise de poids se crée sur des blessures, celle de l’humiliation en particulier. Celle de l’auto-sabotage, de l’autopunition, d’auto dévalorisation, du dénigrement de soi-même.
« Plus je suis grosse, moins je suis belle, moins je suis désirable, plus je suis repoussée ou rejeter et du coup je suis frustrée : résultat, je mange »
La personne ne supporte plus sa propre image et ainsi va nourrir sa propre croyance : « regarde toi, tu n’es pas belle, on ne peut pas t’aimer » engendrant et nourrissant derrière le processus d’enlaidissement qui peut continuer par son apparence physique comme la coiffure, les vêtements. Plus nous nous sentons gros, moins nous nous trouvons beaux ou désirables, et plus nous nous sentons rejetés. Cette frustration peut conduire à la suralimentation, créant ainsi un cercle vicieux. Ses blessures et croyances se sont construites par des petites réflexions anodines lors de l’enfance
« Ne mange pas ça, ça fait grossir. Mais tu t’es vu, tu en mets partout, tu ne sais même pas manger. Tu ne vas pas porter ça quand même, ça te grossit. Tu ne sors pas de table sans avoir fini ton assiette. Tu l’as payé, donc tu le mange sinon c’est du gâchis. »
La graisse sert de protection du corps afin de cacher ses émotions, sa vulnérabilité. Créant ainsi un espace de sécurité où la personne ne peut pas être blesser ou agresser. Blesser par des réflexions, des remarques, des critiques, des situations. Allant jusqu’à cacher son hypersensibilité.
Du point de vue énergétique, il peut y avoir deux dérèglements : le chakra sacré, le chakra féminin par excellence et celui du plexus solaire, centre des émotions.
Dès que la personne a le moindre problème avec la nourriture, des allergies, des restrictions, sans parler des régimes évidement, le chakra sacré est déséquilibré énergétiquement parlant. Ce chakra est celui du plaisir et de la joie. Alors oui sexuelle mais surtout joie et plaisir de vivre. Et la nourriture en fait partie. Donc dès qu’il va y avoir des restrictions, cela va créer frustrations, irritabilités, se couper du plaisir et peut accessoirement créer une inflammation au niveau du chakra du plexus solaire et toute la zone digestive.
Du coup, les émotions vont demander à manger pour combler.
Combler un vide, compenser ou même dans certains cas se récompenser pour jouer le jeu du mental (Bourreau-sauveur-victime).
La nourriture vient combler un vide, un vide intérieur. Or notre mental ne supporte pas le vide.
La personne comble un vide que l’elle ne peut plus supporter.
Ce vide peut faire écho aussi à la blessure d’abandon.
Donc la nourriture vient combler l’être qui nous manque, qui nous a abandonné.
Et là c’est la notion de boulimie qui va faire écho car on vient combler un vide existentiel. La nourriture va servir pour gérer et réguler nos émotions à ce moment-là.
Mettons en lumière également le lien avec la figure maternelle nourricière et les éventuelles blessures liées à cette relation : la relation vis-à-vis de la nourriture qui est représenter par la figure maternelle nourricière : sa mère.
Nous avons tous passés 9 mois dans le ventre de sa mère, plus précisément au niveau du chakra sacré. La 1ere personne a vous avoir donner à manger terrestrement parlant : c’est votre mère. Donc un travail et accompagnement thérapeutique d’approfondissement concernant des relations vis-à-vis de sa propre mère sera nécessaire dans tout parcours spirituel.
Le vocabulaire va être très important également.
Perdre du poids : Perdre, image négative pour le cerveau humain. Le mental et ses différents biais cognitifs aiment rarement perdre.
Derrière cette notion de surpoids se trouve également une question existentielle : la place de la personne, la place dans ce monde, la place qu’elle prend ou qu’on lui donne.
C’est d’ailleurs la symbolique des personnes souffrant d’anorexie, puisque le message se cachant derrière est de vouloir disparaître, faire disparaître son corps.
Le surpoids peut également résonner avec le mot pénurie, ce besoin d’accumuler (au cas où…) , pour prévoir un manque qui va cacher un sentiment de sécurité. Il peut être dans certains cas lié à des histoires familiales transgénérationnelles ( histoire de famine par ex)
Insécurité matérielle dans un 1er temps pouvant se transformer selon en insécurité affective.
La peur du manque. La personne va donc avoir besoin de stocker. Dans ses placards mais aussi dans son propre corps. Elle vit dans l’incertitude du lendemain. Donc hors de l’instant présent.
Quelques conseils :
La personne doit commencer à être moins dure vis-à-vis d’elle-même en apprenant à être douce et bienveillante avec elle-même.
Apprécier ses qualités,
Faire confiance, en la vie et surtout en elle-même pour se libérer de la nécessité de se protéger
Apprendre à s’exprimer, exprimer et partager ses émotions.
Commencer à s’accepter, à se connaître. Avec ses qualités et ses défauts.
Lâcher son perfectionnisme avec un côté rigide peut être.